- Home / Press-Center / News / Search news /
- international review
international review
Entrons maintenant dans le vif du sujet : le concert du 21 novembre 2016. Trois concertos de Prokofiev. Le numéro un fut exécuté par George Li, américain de 21 ans, dans une interprétation délicate et aboutie suivie d’un bis bien mérité, parfaitement choisi pour mettre en valeur toute la musicalité d’un interprète devant qui s’ouvre une glorieuse carrière. Le numéro trois échut à Alexander Malofeev, russe de 15 ans, qui fit preuve d’une grande maturité, de brio et de belles subtilités. Il nous offrit un bis qui permit à ses qualités d’élégance et fluidité de s’épanouir plus particulièrement. Un garçon de cet âge, qui peut en remontrer à des pianistes plus âgés, plus aguerris, voilà qui s’appelle un prodige. Il a été récompensé cette année au nouveau concours international Grand Piano de Moscou. Nul doute que toutes les capitales des divers continents lui fassent des offres de plus en plus alléchantes. ...
It’s doubtful anyone could have wanted more from Denis Matsuev, who played to a full house in Jordan Hall on Saturday Night. A few might have, in rare moments, wanted less. But that’s quibbling. Matsuev’s near superhuman piano playing allows him to do as he wishes at the keyboard, and almost all that he wishes to do is in greater service of great music, making this music fresh and exciting. ...
Prokofiev does not go easy on the soloist in his Piano Sonata No. 7. Turning on a dime from brooding introspection to full-frontal assault, the piece demands a pianist who can forge a cogent path through the wild swings of emotion. Denis Matsuev, at his Strathmore recital Sunday, showed just the right temperament to honor the sonata’s bipolar moods, offering a cool, tension-filled beauty in the lyrical pages, and pounding home the relentlessly percussive final movement to thrilling effect. ...
After winning the 11th Tchaikovsky Piano Competition in 1998, Denis Matsuev has been sought out for many high-profile concerts featuring the Tchaikovsky, Rachmaninoff and Prokofiev concertos where his sheer power and bravura can be brilliantly exhibited. Nonetheless, many of us have been patiently waiting to hear his artistry put to work in more varied repertoire. This recital fully answered the call: it featured three major piano works, ranging from Beethoven and Schumann to Prokofiev, alongside smaller pieces. Overall, it turned out to be a tremendous success, revealing more clearly the artist’s cogent sense of line and contrast, his subtle perception of beauty, and the range of his delicate playing – to set alongside his well-known strength and tonal charisma. Perhaps expectedly, his Prokofiev Seventh Sonata was formidable, one of the best performances I have heard in recent years. ...
five stars ...
Denis Matsuev, Valery Gergiev, et le National Youth Orchestra-USA, débarquaient à Montpellier ce 21 juillet 2016. Ils arrivaient d’Amsterdam où ils avaient joué la veille, captés remarquablement ꟷles images et le sonꟷ par Medici.TV, et retransmis en direct sur internet. L’avion s’était posé le matin même sous une pluie biblique. Raccord prévu dans la salle, notamment pour que France Musique puisse effectuer un test sonore avant la radiodiffusion du concert le soir même. Un seul programme, certes, mais le lendemain d’une réussite, un relâchement de concentration se produit souvent, et puis dans ce cas, la fatigue du voyage vient ralentir les réflexes, disperser l’exigence, tout cela sans parler des effets du changement de zone climatique... Ensuite, après une seule nuit de repos, il faudra rassembler les bagages pour Copenhague où le surlendemain le public attendra toute la fraîcheur et l’enthousiasme qui lui est dû. Le jour suivant : Prague. Cette dernière prestation clôturera la tournée. On voit clairement que des qualités de récupération hors pair dans l’entraînement quotidien d’un sportif de haut niveau, sont requises pour cette vie de bohème. ...
Rachmaninov’s Piano Concerto no. 3 in D minor is indeed the non plus ultra of the Romantic repertoire, famously difficult and never failing to impress. It begins unassumingly, however, with a theme in the piano likely of Russian monastic origin, to which Temirkanov’s batonless conducting provided a supple, keenly judged accompaniment. The piano writing gets very difficult very quickly, but under Matsuev’s big-boned playing, even the most severe challenges were brushed off with ease and aplomb. Projection was never an issue for him either, as he effortlessly overpowered the orchestra – there was really no contest. ...
Chicago Tribune ...
L’Accademia di Santa Cecilia ospita nuovamente un recital del talentuosissimo russo Denis Matsuev. Non l’ascoltavamo dal marzo del 2014. Torna oggi proponendoci un programma simile all’ultimo. Figurano ancora Čajkovskij e Rachmaninov; ci ripropone, anche, il primo Mephisto-Walzer di Liszt, suo cavallo di battaglia. Unica incursione stricto sensu romantica è la Kreisleriana di Schumann. Una marea di bis concludono un’eccellente serata di musica, coi fuochi d’artificio, alla maniera di Matsuev. ...
Denis Matsuev est un pianiste sans équivalent sur la planète et, même, avec peu d’équivalents dans l’histoire du piano. Il combine une facilité technique qui défie l’entendement, un vrai sens du son et, cerise sur le gâteau, une âme — cette âme russe que l’on ne peut définir sans la caricaturer, mais qui combine générosité, démonstrativité et débordements. ...
Dimanche soir, sur les conseils du chef d’orchestre, arrangeur et compositeur Anthony Rosankovic, nous sommes allés entendre le pianiste russe Denis Matsuev à la Maison symphonique. Pour un soir dit télévisuel, ce redoutable interprète avait fait salle comble, et ce fut amplement justifié. ...
A substantial portion of the Russian musical community attended the spectacular piano recital by Denis Matsuev at the Herbst Theatre in San Francisco, Sunday, January 24, given under the auspices of The Cherry Orchard Foundation. Mr. Matsuev (b. 1975), winner of the 11th International Tchaikovsky Competition in Moscow, 1998, offered three works on his original program, of alternately salon and virtuosic character: Tchaikovsky’s 1876 suite “The Months” (also known as “The Seasons”); Schumann’s suite after E.T.A. Hoffmann, Kreisleriana, Op. 16; and Stravinsky’s arrangement (for Artur Rubinstein) of Three Scenes from the 1911 ballet Petrouchka. ...
Con un auditorio casi lleno (¿cuándo podremos prescindir del "casi" en conciertos como este?) subieron a escena los filarmónicos londinenses y dió comienzo el Concierto para piano núm. 3, de Rachmaninov. En el podio, el director colombiano Andrés Orozco-Estrada, que ya visitó Las Palmas hace un par de años para dirigir la Orquesta Filarmónica de Gran Canaria, dejando muy buen sabor de boca a la afición local. ...
Raffinierte Stückchen ...
The Russian piano school has in recent times produced a host of pianists capable of playing with great (and sometimes excessive) strength and conviction, yet even among these luminaries the brilliantly accomplished and self-assured Denis Matsuev stands out. His Tchaikovsky certainly packs a punch, as was resoundingly clear from the confident, even strident treatment of the Concerto’s famous opening, but it was also offset by moments of impressive delicacy. ...
The two works on tonight’s programme, both giants of the repertoire, are tricky to carry off for different reasons. Tchaikovsky’s Piano Concerto No. 1, Op. 23 is so familiar, and is such a barnstorming giant that it can be hard to bring any kind of freshness and subtlety to a performance. Brahms’ Symphony No. 4, Op. 98, on the other hand, suffers from perceptions of his music as heavy, difficult and conservative compared with that of his late Romantic contemporaries. There was also nothing other than these two titanic works to ease the audience in. So how would the Philharmonia Orchestra, conducted by a rather serious Yuri Temirkanov tackle this, along with fellow Russian pianist Denis Matsuev? In short, with simplicity and ease, and, as a result, giving surprisingly refreshing performances of these familiar masterpieces. ...
Denis Matsuev et Valery Gergiev poursuivent leurs explorations du piano concertant russe avec une excellence qui est devient presque stakhanoviste ! ...
Qu’il est difficile de commencer un concert avec une pièce comme l’Adagio pour cordes de Barber ! Surtout lorsque la salle attend avec impatience la déferlante annoncée en la personne de Denis Matsuev. Cette œuvre de Barber est un véritable tube de la musique classique, ce qui rend l’exercice d’autant plus compliqué. On ne peut pas reprocher à l’Orchestre National de Lyon de ne pas jouer sur la fluidité et la continuité du discours, notamment dans le souffle et les silences qui ont une véritable importance dans cette musique. Alors que les coups d'archet sont censés favoriser l'échange entre les pupitres et permettre que la musique file sans accroc, ils ne sont pas ici uniformisés, à l'inverse de la plupart des pièces d'orchestre. Et pourtant, les accords à l’unisson sont d’une magnifique pureté. Un grand crescendo, puis le thème revient et disparaît comme il est arrivé, sans qu’on s’en aperçoive réellement. ...
MATSUEV EXPLOSE LA PHILHARMONIE
Entrons maintenant dans le vif du sujet : le concert du 21 novembre 2016. Trois concertos de Prokofiev. Le numéro un fut exécuté par George Li, américain de 21 ans, dans une interprétation délicate et aboutie suivie d’un bis bien mérité, parfaitement choisi pour mettre en valeur toute la musicalité d’un interprète devant qui s’ouvre une glorieuse carrière. Le numéro trois échut à Alexander Malofeev, russe de 15 ans, qui fit preuve d’une grande maturité, de brio et de belles subtilités. Il nous offrit un bis qui permit à ses qualités d’élégance et fluidité de s’épanouir plus particulièrement. Un garçon de cet âge, qui peut en remontrer à des pianistes plus âgés, plus aguerris, voilà qui s’appelle un prodige. Il a été récompensé cette année au nouveau concours international Grand Piano de Moscou. Nul doute que toutes les capitales des divers continents lui fassent des offres de plus en plus alléchantes. ...
Too Much Matsuev Is Wonderful
It’s doubtful anyone could have wanted more from Denis Matsuev, who played to a full house in Jordan Hall on Saturday Night. A few might have, in rare moments, wanted less. But that’s quibbling. Matsuev’s near superhuman piano playing allows him to do as he wishes at the keyboard, and almost all that he wishes to do is in greater service of great music, making this music fresh and exciting. ...
Pianist dazzles in Strathmore recital
Prokofiev does not go easy on the soloist in his Piano Sonata No. 7. Turning on a dime from brooding introspection to full-frontal assault, the piece demands a pianist who can forge a cogent path through the wild swings of emotion. Denis Matsuev, at his Strathmore recital Sunday, showed just the right temperament to honor the sonata’s bipolar moods, offering a cool, tension-filled beauty in the lyrical pages, and pounding home the relentlessly percussive final movement to thrilling effect. ...
TCHAIKOVSKY COMPETITION WINNER DENIS MATSUEV TRIUMPHS IN A WIDE-RANGING RECITAL
After winning the 11th Tchaikovsky Piano Competition in 1998, Denis Matsuev has been sought out for many high-profile concerts featuring the Tchaikovsky, Rachmaninoff and Prokofiev concertos where his sheer power and bravura can be brilliantly exhibited. Nonetheless, many of us have been patiently waiting to hear his artistry put to work in more varied repertoire. This recital fully answered the call: it featured three major piano works, ranging from Beethoven and Schumann to Prokofiev, alongside smaller pieces. Overall, it turned out to be a tremendous success, revealing more clearly the artist’s cogent sense of line and contrast, his subtle perception of beauty, and the range of his delicate playing – to set alongside his well-known strength and tonal charisma. Perhaps expectedly, his Prokofiev Seventh Sonata was formidable, one of the best performances I have heard in recent years. ...
MATSUEV: LE LION D’IRKOUTSK DÉPLOIE SES AILES DE GÉANT SUR MONTPELLIER
Denis Matsuev, Valery Gergiev, et le National Youth Orchestra-USA, débarquaient à Montpellier ce 21 juillet 2016. Ils arrivaient d’Amsterdam où ils avaient joué la veille, captés remarquablement ꟷles images et le sonꟷ par Medici.TV, et retransmis en direct sur internet. L’avion s’était posé le matin même sous une pluie biblique. Raccord prévu dans la salle, notamment pour que France Musique puisse effectuer un test sonore avant la radiodiffusion du concert le soir même. Un seul programme, certes, mais le lendemain d’une réussite, un relâchement de concentration se produit souvent, et puis dans ce cas, la fatigue du voyage vient ralentir les réflexes, disperser l’exigence, tout cela sans parler des effets du changement de zone climatique... Ensuite, après une seule nuit de repos, il faudra rassembler les bagages pour Copenhague où le surlendemain le public attendra toute la fraîcheur et l’enthousiasme qui lui est dû. Le jour suivant : Prague. Cette dernière prestation clôturera la tournée. On voit clairement que des qualités de récupération hors pair dans l’entraînement quotidien d’un sportif de haut niveau, sont requises pour cette vie de bohème. ...
Bachtrack review on Denis Matsuev and Yuri Temirkanov concert
Rachmaninov’s Piano Concerto no. 3 in D minor is indeed the non plus ultra of the Romantic repertoire, famously difficult and never failing to impress. It begins unassumingly, however, with a theme in the piano likely of Russian monastic origin, to which Temirkanov’s batonless conducting provided a supple, keenly judged accompaniment. The piano writing gets very difficult very quickly, but under Matsuev’s big-boned playing, even the most severe challenges were brushed off with ease and aplomb. Projection was never an issue for him either, as he effortlessly overpowered the orchestra – there was really no contest. ...
Matsuev, il veemente sincero
L’Accademia di Santa Cecilia ospita nuovamente un recital del talentuosissimo russo Denis Matsuev. Non l’ascoltavamo dal marzo del 2014. Torna oggi proponendoci un programma simile all’ultimo. Figurano ancora Čajkovskij e Rachmaninov; ci ripropone, anche, il primo Mephisto-Walzer di Liszt, suo cavallo di battaglia. Unica incursione stricto sensu romantica è la Kreisleriana di Schumann. Una marea di bis concludono un’eccellente serata di musica, coi fuochi d’artificio, alla maniera di Matsuev. ...
Les délices et délires de l’excès
Denis Matsuev est un pianiste sans équivalent sur la planète et, même, avec peu d’équivalents dans l’histoire du piano. Il combine une facilité technique qui défie l’entendement, un vrai sens du son et, cerise sur le gâteau, une âme — cette âme russe que l’on ne peut définir sans la caricaturer, mais qui combine générosité, démonstrativité et débordements. ...
Un colosse aux doigts de fée!
Dimanche soir, sur les conseils du chef d’orchestre, arrangeur et compositeur Anthony Rosankovic, nous sommes allés entendre le pianiste russe Denis Matsuev à la Maison symphonique. Pour un soir dit télévisuel, ce redoutable interprète avait fait salle comble, et ce fut amplement justifié. ...
Sonorous Monuments: A Recital by Denis Matsuev
A substantial portion of the Russian musical community attended the spectacular piano recital by Denis Matsuev at the Herbst Theatre in San Francisco, Sunday, January 24, given under the auspices of The Cherry Orchard Foundation. Mr. Matsuev (b. 1975), winner of the 11th International Tchaikovsky Competition in Moscow, 1998, offered three works on his original program, of alternately salon and virtuosic character: Tchaikovsky’s 1876 suite “The Months” (also known as “The Seasons”); Schumann’s suite after E.T.A. Hoffmann, Kreisleriana, Op. 16; and Stravinsky’s arrangement (for Artur Rubinstein) of Three Scenes from the 1911 ballet Petrouchka. ...
Review on Matsuev's Concert in the International Music Festival of Canary Islands
Con un auditorio casi lleno (¿cuándo podremos prescindir del "casi" en conciertos como este?) subieron a escena los filarmónicos londinenses y dió comienzo el Concierto para piano núm. 3, de Rachmaninov. En el podio, el director colombiano Andrés Orozco-Estrada, que ya visitó Las Palmas hace un par de años para dirigir la Orquesta Filarmónica de Gran Canaria, dejando muy buen sabor de boca a la afición local. ...
Denis Matsuev in der Zürcher Tonhalle
Raffinierte Stückchen ...
Review on London Concert from Classical Source
The Russian piano school has in recent times produced a host of pianists capable of playing with great (and sometimes excessive) strength and conviction, yet even among these luminaries the brilliantly accomplished and self-assured Denis Matsuev stands out. His Tchaikovsky certainly packs a punch, as was resoundingly clear from the confident, even strident treatment of the Concerto’s famous opening, but it was also offset by moments of impressive delicacy. ...
Fireworks of the right kind from Matsuev, Temirkanov & the Philharmonia
The two works on tonight’s programme, both giants of the repertoire, are tricky to carry off for different reasons. Tchaikovsky’s Piano Concerto No. 1, Op. 23 is so familiar, and is such a barnstorming giant that it can be hard to bring any kind of freshness and subtlety to a performance. Brahms’ Symphony No. 4, Op. 98, on the other hand, suffers from perceptions of his music as heavy, difficult and conservative compared with that of his late Romantic contemporaries. There was also nothing other than these two titanic works to ease the audience in. So how would the Philharmonia Orchestra, conducted by a rather serious Yuri Temirkanov tackle this, along with fellow Russian pianist Denis Matsuev? In short, with simplicity and ease, and, as a result, giving surprisingly refreshing performances of these familiar masterpieces. ...
Review from Resmusica. Matsuev et Gergiev: Piano Russe
Denis Matsuev et Valery Gergiev poursuivent leurs explorations du piano concertant russe avec une excellence qui est devient presque stakhanoviste ! ...
Calme et tempête à l'Auditorium de Lyon : premier opus du cycle Brahms
Qu’il est difficile de commencer un concert avec une pièce comme l’Adagio pour cordes de Barber ! Surtout lorsque la salle attend avec impatience la déferlante annoncée en la personne de Denis Matsuev. Cette œuvre de Barber est un véritable tube de la musique classique, ce qui rend l’exercice d’autant plus compliqué. On ne peut pas reprocher à l’Orchestre National de Lyon de ne pas jouer sur la fluidité et la continuité du discours, notamment dans le souffle et les silences qui ont une véritable importance dans cette musique. Alors que les coups d'archet sont censés favoriser l'échange entre les pupitres et permettre que la musique file sans accroc, ils ne sont pas ici uniformisés, à l'inverse de la plupart des pièces d'orchestre. Et pourtant, les accords à l’unisson sont d’une magnifique pureté. Un grand crescendo, puis le thème revient et disparaît comme il est arrivé, sans qu’on s’en aperçoive réellement. ...